Ce dimanche 15 décembre 2019, le Léman Express sera mis en service. Constitué de 6 lignes, il reliera 45 gares pour 230 kilomètres de réseau ferré. 50’000 voyageurs par jour l’emprunteront. Nous nous félicitons de la réalisation de ce projet, l’ayant toujours soutenu aux côtés des associations ALP-Rail, ATE et AEDTF.
Cette mise en service, qui marque donc la fin de la construction du CEVA, consacre officiellement la ligne ferroviaire entre Evian-les-Bains et Saint-Gingolph comme le dernier maillon ferroviaire manquant pour boucler la ceinture ferroviaire du lac Léman. 17 malheureux kilomètres manquant pour relier deux RER.
D’un côté, à Evian-les-Bains, dès demain, il y aura 2 à 3 trains par heure au départ vers Annemasse. De l’autre côté, à Saint-Gingolph, dès demain également, il y aura une cadence horaire intégrale de 5h00 à 23h00. Dans le même temps, des trains Saint-Maurice-Annemasse sont mis en place via la ligne Nord-Léman.
Tous ces éléments renforcent encore l’importance de ce bouclage par le Sud-Léman. La question n’est maintenant plus de savoir si oui ou non, la ligne sera réhabilitée. La question est maintenant de définir un planning détaillé et concret pour savoir combien de temps encore la région sud-lémanique restera sinistrée des transports en commun.
Cette semaine, nous avons appris que les financements pour la 2e phase d’études d’Avant-Projet, d’un montant de 1,3 millions d’euros, avaient été débloqués suite à l’assurance reçue par le Préfet de région que la ligne serait réhabilitée uniquement pour le trafic de voyageurs. Il s’agissait là d’une question sensible, qui sera définitivement éliminée par l’écriture en cours d’un nouveau traité international entre la France et la Suisse pour la réalisation du projet. Nous nous réjouissons de cette décision.